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Le Rêve


Combien j’aime et j’abhorre

Ce rêve, qui quand je m’endors,

Empare de moi une émotion

De joie et d’exultation.

Je me raffole, quand je t’aperçois

Dans une robe blanche de soie

Majestueuse, tu te jettes à corps perdu

Tempérant une âme éperdue.

Tu te mets à mes côtés toute réjouie

Me parles, me berces me séduis

Pose sur ma bouche

Un baiser farouche.

Tu me secoues, j’ouvre les yeux

Tu me soulèves de ce merveilleux

Songe, me tends la main

Pour danser sur un doux refrain.

Je te prends par la taille élancée,

Tourne en rond ton corps abandonné

A ma chaleur dans la véhémence

Et dans la jouissance.

Tes cheveux s’envolent,

Tes jambes se balancent

Si fort tu m’enlaces,

Cries de bonheur et m’embrasses.

Dans cette sphère de liesse,

Je me réveille en tristesse

Car cette vision féerique se termine

Foi de quoi, je l’abomine.

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