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Délires


Une seule lettre manque Et c’est l’incitation à la planque Tout devient suspendu Confondu et malentendu. Imagine les sons voltigent En sourdine sur les roses sans tiges On entend plus Avec les oreilles Mais avec l’œil en éveil. On s’installe dans l'ambiguïté Dans l’absurdité de l’obscurité Les notes s’effeuillent en lambeaux Et les mots font défaut. Les nouvelles se font rares Et les échos sont avares Ni bruit ni source se vie On grignote l’espoir indu. Le soleil sèche la lande mouillée Efface les traces d’un hiver animé Les plumes désorientées L’encre vient en manquer. Et l’inspiration avide Rode dans le vide Le cœur imbibé de vœux Attend le flux des eaux Quand l’été dort sur ses ailes Crispé sans chandelles Sans missive sans nouvelles Les sèves deviennent rêves virtuels

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