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Feux de la Rampe

Mon poème d'hier


Quand je t'aime, tout me semble possible Tes petits mots, sont infinité à susurrer Des fils de l'âme, sereins et paisibles M'enlacent, des étreintes pour m'assurer

Quand je t'aime, à la porte de ton absence Je cogne avec toutes les forces de mon esprit Tu me traverses, tu me peuples de tes sens Puis je reste livrée à mes démons et leurs cris

Je t'ai perdu à jamais, il ne peut en être autrement Ainsi en a voulu être notre amour, notre vie Un deuil, un enfouissement, un triste serment

Garde-moi de l'ennui, de la vie qui s'enfuit

Rencontrons- nous sur le dos de nos mots écris Il n'y a d'autre bonheur, tout en nous nous lie

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