Je déplore
Je déplore les moments que je tenais pour acquis
Où j’étais par une peur viscèrale conquis
Où j’avais contenu mes sentiments
A ton égard depuis longtemps.
Taciturne, j’étais et le suis encore
Je te regardais à travers les stores
De la passion et du désir
Sous un timide sourire.
J’avais cru qu’en déclarant ma flamme
J’encourerais un sacré drame
Je serai échaudé
Et pleinement déchiré.
Guérir mon cœur brisé
Des séquelles d’un aveu inespéré
Serait une chose compliquée
D’une très longue durée.
S’ils disent que certains mots doivent être tus
Et les émotions doivent être maintenues
Jusqu’à ce qu’elles s’estompent
Hélas ils se trompent.
Je devais m’armer de bravoure
« Avouer » Et si la réponse en retour
Est négative, mon esprit
Serait libéré des : »Si »