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Feux de la Rampe

Amour en Détresse


Victor ESSAID

Errant, Dans l’existence et le sens, L'essence l'encense, Laisse-moi partir en effervescence, Comme la voix d'enfance qui relance Ma naissance, renaissance en connaissance, Laisse-moi prendre mes affaires, Je suis surchargé, ordinaire, Et le cœur brisé, solitaire, Le ciel pleut la tristesse, Un soleil de la paresse, La solitude est ma presse, Comme une malice Cajole et caresse Mon ego sans justice, S'ausculte mon existence, Telle qu'une enchanteresse, Psalmodie et s'empresse Ma poésie comme une messe, En la baptisant comme sacrifice, Perdant, Je suis, dans sa forteresse, Heureux entre l'herbe qui embarrasse Ses mots sauves et sa rose épaisse, Les considérant telle qu'une paperasse, Hypnotise, magnétise, esthétise, embrasse Ma conscience, ma raison et sa finesse, Je lui dis, sans divague et sans éclipse, " Je voudrais caresser tes fesses Ma petite femme, ma princesse, Comme l'arc-en-ciel qui danse Entre la famine et la sécheresse Comme l'ivresse qui tisse Les mousses de la pécheresse, Partant, Donne-moi une chance, De lire tes yeux en tasse De café bonsoir en liesse, Laisse mon esprit lousse, Dans ton corps sans risse, Écrivant ma poésie sans misse, Entre tes yeux actifs et cuisses De ma poésie, La déhiscence Porte ta finesse, Quelle beauté ! Magnificence, De la vie, De roses et gousses, Quelle vivacité ! Un akène, un mil à chandelle en stress Couronnent ma déesse, Obstruant ma faiblesse, Ma princesse, Ta résistance à ma sécheresse, Un amour sans cesse, Le monde d'ivresse, Sans caprice, sans factice..

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