Amertume face à la Mort
![Louise HUDON](https://static.wixstatic.com/media/e21201_4c1f79678711451f8d5857e01510ed51~mv2_d_1423_2048_s_2.jpg/v1/fill/w_980,h_1410,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_auto/e21201_4c1f79678711451f8d5857e01510ed51~mv2_d_1423_2048_s_2.jpg)
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La maladie gruge mon corps.
Ils sont absents mes anticorps. Je regarde les oiseaux dehors Et mon humeur se détériore.
Soleil de mai, rayons du jour, Je regarde partout, le cœur lourd, Grelotante malgré ta chaleur N’oubliant guère mon grand malheur.
Je vis avec mes souvenirs Car noir s’annonce mon avenir. Les fleurs, objets de mes regards, Font couler une larme sur cet art.
Si ma vie fut belle, en partie, L’amour manqua, non ressenti, Mais un enfant m’a fait rêver, Tout est si loin, inachevé.
Aujourd’hui, j’ai un bon mari M’entourant toujours de gâteries. Ses sentiments pour moi, sincères, Des fêtes même sans anniversaire.
Je profiterai des instants, De ce renouveau, du printemps, Avec la main de mon aimé, Et des sentiments exprimés.
Une bataille commence pour moi. Je l’entreprends pour plusieurs mois. Chaque seconde, chaque minute, Je les vivrai et je débute.